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Les activites

Créé en mai 1996 à l’issue d’une Assemblée générale tenue sur les bords du lac artificiel du barrage de Nangbeto, sur le fleuve Mono, à quelques kilomètres d’Atakpamé, l’Union des Communes du Togo (UCT) n’a été officiellement reconnue par les autorités togolaises qu’en août 2001. Elle a acquis à cette date le statut d’association de loi 1901. A sa création en 1996, l’UCT était constituée de 9 Communes, dites de plein exercice : Dapaong, Kara, Bassar, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Tsévié, Aného et Lomé. Elle compte aujourd’hui 21 Communes membres.

L’UCT s’est assignée comme objectifs:


- D’être l’organe représentatif  de l’ensemble des Communes du Togo, d’œuvrer à leur promotion, de créer un cadre de concertation et d’échanges d’expériences en matière d’administration et de gestion des collectivités territoriales décentralisées ;
- De renforcer la capacité des acteurs municipaux, promouvoir les échanges entre les Communes et les appuyer à tous les niveaux ;
- De promouvoir la politique de décentralisation et un dialogue permanent et effectif entre le pouvoir central et les pouvoirs locaux ;
- De promouvoir l’interaction, le partage et la diffusion d’informations, la solidarité, les partenariats.

L’UCT n’a réellement pris son envol qu’en 2004, lorsque le Secrétaire Permanent actuel, Joachim HUNLEDE, décida de reprendre en main cette association. Sept ans plus tard, l’UCT s’est considérablement étoffée. Elle est aujourd’hui un acteur incontournable de la décentralisation au Togo, et est reconnue par nombre de Partenaires Techniques et Financiers de premier plan.

Voici quelques actions menées depuis 2004 :

  • En mars 2007, l’association, avec l'appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), du Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France à Lomé et de l'Institut de Gestion Déléguée (IGD), a organisé le lancement du premier atelier sur la démarche « quadrilogue » visant à assurer un accès universel aux services essentiels, à savoir la fourniture d’eau potable, l’assainissement, la gestion des déchets ménagers, les transports collectifs, la fourniture d’énergie, les télécommunications. Le « quadrilogue » est un concept de dialogue réunissant les quatre grandes catégories d'acteurs de la société, à savoir: l'Etat, les collectivités locales, la société civile et les prestataires de services. Le but est d’entamer des discussions entre ces acteurs afin d’améliorer la fourniture de services essentiels aux populations. L’UCT assure le secrétariat du Comité directeur interministériel pour les services essentiels en charge de maintenir le dialogue noué et de mener des réflexions sur l'amélioration des services rendus aux populations. Une Charte sur les services essentiels a également été élaborée. Des comités « quadrilogues » locaux se sont constitués dans les Communes d’Aného, d’Atakpamé, de Kpalimé et de Sokodé. Depuis, Lomé s’est aussi lancée dans la démarche quadrilogue en mettant en place un comité ville et 5 comités d’arrondissements.

 

  • Depuis 2007, suite à un accord de partenariat signé entre l’UCT et le Conseil Général des Yvelines, l’association assure le suivi opérationnel ainsi que la gestion financière des projets de coopération décentralisée des Yvelines initiés dans les Préfectures de Blitta et des Lacs, et dans la Commune d’Aného. Depuis 2008, des Volontaires de Solidarité Internationale se succèdent pour effectuer le suivi de ces différents projets, et l’UCT appuie cette coopération en tant que maitre d’ouvrage délégué agissant au nom et pour le compte du Département. Les Yvelines concourent également au fonctionnement de l’UCT.

 

  • 2007 a également été marquée par l’adhésion officielle de l'UCT comme membre actif de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), au cours de la 27ème Assemblée Générale de l’association francophone. S’en suivis alors des projets de grande ampleur permettant notamment le  renforcement institutionnel de l’UCT, la mise en place de projets conjoints liant autorités locales et milieu éducatif (Projet ville-Ecole avec la création de classes multimédias pour faciliter l’accès des jeunes aux outils informatiques), la mise en place de services municipaux pour l’insertion des jeunes ou encore l’informatisation de l’Etat-civil dans plusieurs villes dont Kara et Sokodé et la formation des agents municipaux. Depuis 2009, l’AIMF est aussi partenaire de l’UCT dans la mise en œuvre d’un projet européen relatif au « Renforcement des Capacités des Acteurs Locaux du Togo » (Projet PRECAL). 9 Communes togolaises sont aujourd’hui membres de l’AIMF : Aného, Atakpamé, Dapaong, Kara, Kpalimé, Lomé, Notsé, Sokodé et Tsévié.

 

  • Dans le cadre des projets portés et accompagnés par l’UCT, le Secrétariat Permanent de l’association a organisé des cycles de formation en adéquation avec les besoins et attentes des Communes membres : formation en bureautique, ateliers d’initiation aux procédures pour les agents d’Etat civil, confection du budget pour les Secrétaires Généraux, formation au Système d’Information Géographique (SIG) et à la cartographie, entretien et mise à jour de sites Web…

 

  • L’Assemblée Générale tenue à Sokodé en septembre/octobre 2005, a été l’occasion de faire le point sur la mise en œuvre des orientations décidées 9 ans auparavant à Atakpamé. Sur les conseils d’un partenaire, le Programme de Développement Municipal (PDM), la Journée Nationale de la Commune Togolaise (JNCT) va alors être institutionnalisée. Sokodé inaugurera la série de rencontres annuelles. Suivront les JNCT de Tsévié en 2006, Kara en 2007, Atakpamé en 2008 et Lomé depuis 3 ans. Plate-forme de réflexion, d’échanges et de propositions, la JNCT se révèlera être une tribune privilégiée permettant aux Communes de partager leurs préoccupations et de s’enrichir mutuellement sur des questions d’intérêt commun.

 

  • L’UCT a en outre organisé des colloques sur des thématiques aussi variées que la gestion scolaire partagée et l’entreprenariat des jeunes, ou encore la réalisation d’études comme celle sur les équipements de proximité.

 

  • Considérée comme le seul et unique interlocuteur de l’Etat dans les discussions avec les collectivités locales sur la mise en application de la loi portant décentralisation, la coopération française s’est logiquement appuyée sur la faîtière des Communes togolaises dans le cadre de son projet d’Appui au Processus de Décentralisation au Togo (Projet APRODECT). L’UCT participe également à l’élaboration d’une stratégie viable pour la gestion des déchets solides à Lomé.

 

Aujourd’hui, l‘UCT et ses partenaires sont déterminés à donner une nouvelle impulsion à l’association et ce, dans un contexte où la tenue des élections locales est désormais inéluctable. L’UCT n’a cessé de grandir depuis 2004, ses responsabilités s’accroissent en même temps que ses champs d’intervention s’étoffent. Elle est devenue aujourd’hui un maillon essentiel dans le processus de décentralisation, et plusieurs voix se font progressivement entendre pour que l’UCT renforce ses compétences et devienne financièrement autonome.

NOS PARTENAIRES

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