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Presentation de la commune de Pagouda

I- HISTORIQUE

Pagouda doit son nom d’un descendant de la montagne de Somdè (Canton PITIKITA aujourd’hui)  qui était installé en ce lieu pour l’exploitation des terres fertiles. Il avait sa lèvre inférieure plus avancée que la supérieure donnant ainsi une bonne forme concave. Les membres du clan pour le visiter, l’ironisaient en ces termes «nous descendons dans KPAKOUTE, littéralement» «KPAKOU» égale Concave et TE égale là-bas ou chez d’autres abrègent : Je vais chez l’homme à lèvre inférieure concave = NOKPAKOUTE, dont la forme contractée donne «KPAKOUTA», orthographié en définitive Pagouda par le français.


II- DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE DE LA VILLE DE PAGOUDA

Située à 35 km de la ville de Kara (Chef-lieu de la région de la Kara), la commune de Pagouda est limitée au Nord par les villages d’Asséré et le canton de Boufalé, au Sud par les villages d’Alambrougou et de Kadjanga, à l’Est par la République du Bénin et à l’Ouest par les village de Tchiknwa, la plaine de Kututé et le village de Tchaprou.

Son climat est de type tropical avec deux saisons : pluvieuse (longue) d’Avril à Octobre avec une intensité de juillet à août  entraînant des crues et la saison sèche (courte) de novembre à mars, caractérisée par un vent sec et froid appelé harmattan de novembre à février.

La végétation est essentiellement constituée d’arbres plantés le long des rues, à domicile, sur des espaces publics et privés non bâtis, en dehors des espaces naturels qui meublent la plaine des rivière Nanzou, Kara, Binah (le néré, le baobab, l’ébène) offrant un joli panorama verdoyant en automne.

Située en grande partie sur un plateau latéritique, le sol de Pagouda est favorable, tout comme les plaines de la commune assez sablonneuse, à la culture de mil, maïs, igname, haricot, sodja, riz voandzou, etc….

Sur une superficie de 49 km2 la ville compte 18 quartiers pour une population estimée à 110 000 habitants et la Commune à 13 659 ha au 1er janvier 2007, constituée majoritairement des cabrais et des allogènes venus des villes sœurs, tels les cabrais de la Kozah, les Lossos de Doufelgou, les Cotocolis de Bafilo et les Ewés du Sud du pays, sans oublier les Youroubas du Nigéria et les Peulhs.


III- PRINCIPALES ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUES

a) Agriculture

La principale activité de la population autochtone de la ville, est l’agriculture. Elle est plus vivrière (mil, maïs, ignames, taro) ; en légumineuse, on a les produits suivants : haricot, arachide, voandzou, sodja.

L’Agriculture et l’eau étant intimement liées, on a de ce fait, la rivière Binah qui donne son nom à la Préfecture de la Binah et ses affluents Nanzou, Kara, Angola, Koulou. Cette hydrographie non négligeable, offre un cadre aux maraichers pour la culture de gombo, piment, aubergine, carotte, choux, tomate, gboma, adémè, laitue.

b) Elevage

L’on relève, les ovins caprins, volailles, porcins et les lapins, tandis que les bovins sont du ressort des peulhs sédimentaires.

c) Artisanat

Il est chapeauté par le CRM (Chambre Régionale des Métiers, Section Pagouda) qui est une structure chargée d’organiser les différents groupements artisanaux ; GIPATO (Groupement Inter Professionnel des Artisans du Togo) qui englobe les forgerons, les menuisiers, les maçons, les mécaniciens, les coiffeurs, les groupements agricoles et de savonnerie.

En matière artistique, il est à noter la vannerie, la confection des claies à partir de quelques palmiers à huile, la sculpture (mortier, pilon, manche des dabas, haches, autres).


IV- EDUCATION

L’enseignement secondaire du 2ème cycle compte un lycée à effectif pléthorique (élèves assis à 3 par bancs).

L’enseignement secondaire du 1er cycle a deux CEG dans la commune : celui du centre ville compte près de 986 élèves environ pour treize classes et celui de la périphérie 500 élèves pour six classes.

Le constat qui se dégage à ce niveau de l’enseignement secondaire 1er et 2ème cycle, c’est le taux élevé de la scolarisation qui est confrontée au problème des structures d’accueil (bâtiments et meubles pour décongestionner ceux existants).

Par contre le taux de scolarisation de la jeune fille dans son ensemble pour un équilibre du genre est encourageant, grâce aux séances de sensibilisation des jeunes en milieu scolaire sans cesse par l’ONG PSI et le montant de la caution des filles vu à la baisse.

Trois écoles préscolaires, et trois primaires viennent appuyer ces structures scolaires précitées au niveau de la ville sur neuf que compte la commune.

SANTE

Un hôpital public étatique construit depuis 1939 et qui avait fait parler de lui de 1958 à 1969 par son bloc opératoire célèbre au Togo, à part l’hôpital de Lomé. Il avait fait ses preuves par ses prestations positives dans la sous région de l’Afrique de l’Ouest : des malades y venaient du Bénin, Ghana, Burkina Faso, etc… Aujourd’hui, cet hôpital vient d’être érigé en un centre hospitalier préfectoral autonome à partir de mai 2008, caractérisé par la construction et l’ouverture d’un nouveau bloc opération, un ouf de soulagement pour les populations mais pas la fin du calvaire. Beaucoup d’efforts restent à fournir dans ce domaine, notamment en personnel qualifié, en matériel de travail adéquat et la clôture de l’hôpital pour sa sécurité.

V- RELATIONS AVEC D’AUTRES VILLES

Pagouda entretient depuis 1992 un Jumelage avec Renaison en France. Progressivement les relations vont en s’améliorant, avec la Communauté des Communes de la Côte Rounaise (CCCR), par le réaménagement du barrage de Wazé en un espace botanique, maraîcher et halieutique.

Elle entretient également des relations de bon voisinage et de complémentarité tant sur le plan culturel que sportif avec celles de Kara au Togo (Chef lieu de région), OUAKE, NATITINGOU, DJOUGOU en République du Bénin.

VI- VIE ASSOCIATIVE

La Commune avant tout, est une structure organisée qui joue un rôle primordial à travers le Conseil municipal dans la prise en charge des destinées des populations locales qui sont impliquées dans le processus d’identification, de planification et d’exécution des projets d’intérêt communautaire, ex : projet arboritum de Wazé, le reboisement des espaces vides en ville et dans le rayon communal, grâce aux efforts des populations qui se sont organisées en associations et groupements (les Comités de Développement des Quartiers, de village : (CDQ, CVD) et au groupement d’Intérêt Economique chapeauté par GIPATO (Groupement Inter Professionnel des Artisans du Togo) section de Pagouda.

Notons qu’au-delà de ces structures de développement local, la société civile proprement dite existe en état embryonnaire. Or dans le processus de décentralisation que s’est engagé le Togo, les Organisations de la société civile constituent interlocuteur et partenaire indispensables des autorités locales pour que le développement à la base soit durable.

C’est donc l’une des priorités de la Commune de Pagouda, celle d’organiser une société civile dynamique pour une gestion participative des affaires locales ou communales.

Le Président,

Abalo KAYABA

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